Aujourd’hui, rencontre avec Delphine Jacquet, coach professionnelle et équicoach, qui s’est formée à l’équicoaching avec Les Carnets d’Éveil. Elle nous raconte son lien avec les animaux, et le cheval en particulier, sa vision de l’accompagnement et sa découverte de l’équicoaching.

Sommaire
Comment as-tu découvert l’équicoaching ?
À qui tu conseillerais l’équicoaching, et pourquoi ?
Delphine, peux-tu te présenter ?
Qu’est-ce qui t’a amené à te former à l’équicoaching ?
Pourquoi as-tu choisi Sylvie, Hervé et Les Carnets d’Éveil pour devenir équicoach ?
En quoi cette formation d’équicoaching a-t-elle changé quelque chose pour toi ?

Comment as-tu découvert l’équicoaching ?

D. J. : Je dirais que c’est plutôt l’équicoaching qui m’a rencontrée !

Pendant ma formation de coach professionnel, j’ai entendu parler de techniques d’accompagnement avec les animaux, notamment les chevaux, et j’ai découvert que cela s’appelait l’équicoaching.

À l’époque, j’ai choisi de ne pas m’y former tout de suite, car je voulais d’abord me concentrer sur le coaching professionnel. Mais étant cavalière dans ma jeunesse et très sensible à la nature, en particulier aux animaux, l’idée est restée dans un coin de ma tête.

Ensuite, j’ai fait des recherches sur ce qu’était l’équicoaching, ce que ça n’était pas afin de voir si ça pouvait me convenir. J’ai cherché à comprendre ce qu’on peut faire en accompagnement assisté par les animaux, notamment avec le cheval qui a une capacité particulière à nous offrir un feedback authentique et immédiat.

Ma démarche suivante a été de discuter avec des équicoachs.

Bénévole active au sein de l’EMCC France, la plus grande fédération de coachs professionnels de France qui comprend aussi des équicoachs, j’ai rencontré une coach également équicoach avec qui j’ai beaucoup discuté. Au départ je ne voyais pas très bien ce qu’elle faisait en fait. Je comprenais l’objectif, mais concrètement, je n’avais pas une vision très précise de la façon dont ses accompagnements assistés par le cheval pouvaient se passer.

Quand j’ai voulu me former, mon choix final s’est fait après avoir vécu une journée découverte. Je voulais savoir ce que c’était avant de m’inscrire à la formation. Et là, j’ai testé en live et j’ai vécu la découverte de l’équicoaching comme quelqu’un qui n’avait jamais pratiqué d’accompagnement assisté par le cheval. Et je l’ai fait avec Sylvie et Hervé au sein Des Carnets d’Éveil.

LCDE : Et alors, comment ça s’est passé ?

D. J. : Et alors, j’ai signé après ! J’ai été convaincue.

Ça a été une journée assez confrontante. Et comme j’aime bien être challengée, c’était très bien pour moi.

Ayant pratiqué l’équitation en compétition, je suis arrivée en me disant « je vais tester, mais je ne vais pas découvrir grand-chose, car je connais les chevaux… ». Sauf que je ne savais pas que le cheval sentait aussi profondément ce qui se passait en moi et que j’allais avoir un miroir qui allait révéler des choses que je ne voulais pas forcément voir sur l’instant. Et en même temps qui étaient très justes !

Dès le début, la rencontre à pied avec le cheval n’est pas comme le contact cheval-cavalier évidemment. Du coup, je n’avais pas les codes. Et je ne les ai encore pas toujours. Car j’ai bien compris que, même en étant équicoach, si on n’est pas hyper bien dans ses baskets, aligné et congruent, le cheval le sait. On ne peut pas ruser, même en tant qu’équicoach aujourd’hui.

J’ai vécu ma 1ère expérience d’équicoaching de manière très spontanée.

Et ça a été une vraie prise de conscience, justement, de ce que ça pouvait apporter. Y compris à des gens qui connaissent le cheval, qui montent à cheval et qui pensent avoir une bonne connaissance du cheval. Ils l’ont probablement, mais là on prend conscience que le cheval a une bonne connaissance de nous aussi. Et ça, je n’en avais pas conscience à ce point-là.

À qui tu conseillerais l’équicoaching, et pourquoi ?

D. J. : C’est compliqué pour moi de répondre à cette question. En tant que coach professionnelle, je ne conseille pas un outil en général. Je le choisis en fonction d’une demande, d’un besoin, d’une situation. L’équicoaching peut être d’une puissance phénoménale pour la bonne personne au bon moment.

Après cette première journée de découverte, j’ai pris conscience que l’équicoaching peut être vraiment aidant pour travailler sur les émotions, la confiance en soi, l’assertivité, la clarté de communication, la posture, le positionnement, l’autorité…

L’intention aussi. Quand on travaille avec les chevaux, on se rend bien compte que, si l’objectif n’est pas clair, il est impossible de faire quoi que ce soit avec le cheval : pour lui, il faut que ce soit simple et compréhensible, que les instructions soient précises, que le message soit clair.

On parle beaucoup de l’équicoaching pour les managers parce qu’ils ont des responsabilités qui demandent de développer des capacités de leadership, d’autorité sans autoritarisme, d’écoute sincère et de posture claire.

Mais nous avons tous besoin de ça : à un moment donné dans la vie, on doit se positionner, s’affirmer dans un environnement ou dans un contexte, en prenant en compte soi et l’autre. Entretenir des relations harmonieuses, avoir envie de travailler ensemble ou de faire un bout de chemin ensemble (si on est dans la vie privée), n’est-ce pas important pour tout le monde ?

J’ai d’ailleurs pu tester l’accompagnement assisté par le cheval entre parents et enfants. Ça a été une révélation.

L’équicoaching apaise les relations, permet de poser les choses. Comme on ne parle pas, ça évite qu’il y ait des mots qui soient dits et mal interprétés de part et d’autre. Parents et enfants partagent une expérience différente de la vie habituelle. Ils découvrent ensemble des choses et les relations ne sont plus les mêmes pendant l’équicoaching. Quelque chose se crée. Et si les personnes entretiennent ce qu’ils ont appris, les relations sincères et apaisées peuvent perdurer.

Delphine, peux-tu te présenter ?

D. J. : Je suis passionnée de l’imprévu, de l’inconnu, des surprises.

J’ai cette conviction qu’on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise dans la vie. Je ne sais pas ce qui m’attend et je suis convaincue que ça va être positif.

C’est pour ça que j’adore l’équicoaching : c’est toujours super. Mes séances de coaching, c’est pareil. C’est toujours un moment qui me booste. C’est parfois complexe, c’est parfois compliqué, mais c’est toujours un moment super agréable et où il se passe des choses, en fait.

J’aime l’action, les challenges, les défis, me poser des questions. Accompagner des personnes, c’est faire le maximum pour qu’ils puissent trouver leurs réponses. Je me forme régulièrement à divers techniques, pratiques et outils, parce que mon objectif, c’est de permettre à mes clients d’atteindre leur objectif dans le délai dans lequel ils se sont projetés.

Ce qui me fait vibrer, c’est de ne pas savoir où je vais, mais de savoir que, de toute façon, ce qui va se passer va être chouette, pour moi et pour les personnes que j’accompagne, et que s’il y a des difficultés, ça fait partie du chemin.

Pour moi, l’accompagnement, c’est vraiment être à l’écoute, en empathie de ce qui se passe. C’est un peu comme le cheval. C’est pour ça que j’apprécie vraiment ce qu’on peut faire en équicoaching. Le cheval ne se préoccupe pas de ce qui s’est passé la fois d’avant. Il accueille la personne avec ce qu’elle est aujourd’hui.

En accompagnement, même si j’ai évidemment un programme en tête, je ne sais jamais ce que je vais réellement faire lors d’une séance de coaching. Souvent, je me suis retrouvée avec quelqu’un qui avait une problématique autre le jour J. Le cadre de la séance a changé et je m’adapte. Et c’est ça qui est génial, parce que c’est comme ça qu’on répond vraiment aux besoins, aux attentes de la personne.


LCDE : Qui accompagnes-tu ?

D. J. : 95 % de ma clientèle est une clientèle entreprise. Petites et grandes entreprises, codir, équipe, dirigeant, manager.

Je propose des formations en management et en communication interpersonnelle, et du coaching d’équipe ou individuel.

Les sujets sont très variés, mais ma spécificité est de mettre une touche de préparation mentale dans tous mes accompagnements. Pourquoi ? Parce que la performance est quelque chose d’important pour moi et pour mes clients. Comment on peut modéliser des choses qui fonctionnent bien. Savoir reconnaître ce qu’on fait bien et le capitaliser, le développer, le valoriser. Travailler plus sur ses talents que sur ses points faibles, parce que c’est plus simple et qu’on va plus loin.

J’accompagne aussi des sportifs – mes 5 % plaisir – en préparation mentale ou en coaching mental.

Ce sont des cavaliers, puisque je suis une ancienne cavalière de saut d’obstacles et que j’adore la complexité d’accompagner une personne qui doit à la fois gérer sa performance, celle de son cheval et celle de la relation qu’elle entretient avec son cheval.

Et aussi des golfeurs, car le golf est un sport hyper exigeant, qui demande concentration, routines, analyse de situations, positionnements, postures… C’est assez complexe et la préparation mentale est parfaitement adaptée à l’accompagnement des cavaliers et des golfeurs.

LCDE : Et l’équicoaching fait partie de ta boite à outils de coach ?

D. J. : De plus en plus, je mets une touche d’équicoaching dans mes coachings. Parce que je suis convaincue qu’une séance d’équicoaching au début de l’accompagnement et une séance à la fin peut être un excellent moyen de mesurer l’impact du coaching et de rendre tangibles les changements.

Et j’aimerais à terme le systématiser.

Qu’est-ce qui t’a amené à te former à l’équicoaching ?

D. J. : Depuis que je suis coach professionnelle, j’ai toujours voulu travailler avec les animaux. J’ai toujours pensé que l’animal pouvait être aidant pour accompagner des personnes dans certaines situations, en débloquant ou en mettant en avant des choses peut-être plus rapidement qu’un questionnement classique de coach.

En 2017, je me suis formée à la communication animale, car je ne voulais pas faire intervenir un animal avec moi sans savoir ce que ça provoque chez lui. Je me posais la question du bien-être de l’animal qui va travailler avec moi.

Et je me suis rendu compte, par un stage en psychiatrie, que les chiens qui accompagnaient des enfants vivaient la même chose que leurs petits patients par empathie, télépathie ou je ne sais comment le qualifier. Et ce n’était pas confortable pour eux. Je suis restée bloquée là-dessus pendant des années.

Petit à petit, j’ai compris que, comme tous les outils, tout dépend de comment on s’en sert.

J’ai eu besoin de ce temps pour accepter l’idée que j’étais capable d’assurer non seulement le bien-être des humains que j’allais accompagner, mais aussi des animaux qui allaient m’aider à accompagner les humains.

Pourquoi as-tu choisi Sylvie, Hervé et Les Carnets d’Éveil pour devenir équicoach ?

D. J. : J’ai d’abord cherché des écoles sur Internet, regardé leurs programmes. Après une 1ère sélection, je les ai contactées. La première – et la seule – à m’avoir répondu, c’est Sylvie. Cela m’a déjà donné une indication.

Ensuite j’ai eu un entretien avec Sylvie.

Comme pour chaque formation, je discute beaucoup et je confronte les gens. J’ai besoin d’avoir confiance dans les personnes qui vont me former. De savoir qu’on a les mêmes valeurs, la même vision des animaux. C’était ce qui m’avait bloquée pendant des années : je ne pouvais aller dans une formation où le cheval serait un outil qu’on prend, et qu’on ramène au box une fois qu’il a fini, et puis c’est tout.

J’ai donc parlé de la formation en communication animale que j’avais faite pour voir sa réaction. « C’est marrant, moi aussi ! », m’a répondu Sylvie. Et nous voilà parties dans une longue discussion. J’ai compris que, pour elle aussi, le cheval est tout aussi important que l’être humain.

C’est un système dans lequel en tant qu’équicoach, on a la responsabilité de faire en sorte que tout le monde se sente bien et qu’on termine une séance positivement pour tout le monde.

Et c’est ça qui m’a fait choisir Les Carnets d’Éveil.

Je n’ai pas signé tout de suite. J’ai fait la première journée découverte pour voir, pour essayer. Et après j’ai signé !

En quoi cette formation d’équicoaching a-t-elle changé quelque chose pour toi ?

D. J. : Chaque fois que je fais une nouvelle formation, ça me change, ça m’amène une autre vision. La préparation mentale m’a amené beaucoup de plaisir nouveau à accompagner les gens.

Évidemment, l’équicoaching aussi.

Quand je passe une journée avec les chevaux et mes clients, je repars boostée, comme après un coaching classique. Mais avec l’équicoaching, je repars en plus apaisée. Je me sens reconnectée à des choses qui ont du sens et dans des dispositions d’ouverture.

Peut-être que la vraie différence, c’est qu’à la fin d’une journée classique, je vais pouvoir lister tout ce qui a été chouette.

À la fin d’une journée d’équicoaching, je ne suis pas capable de mettre des mots. Ce sont des choses que j’ai vécues, que j’ai ressenties et c’est génial. Je crois que ce n’est pas clair du tout à écouter [rires], mais pour moi, c’est hyper clair ! J’ai une dimension de connexion à autre chose que les pensées, une dimension très agréable et apaisante.

Pourquoi pas vous ?

Comme Delphine Jacquet, vous vous posez des questions sur l’équicoaching ?

Vous souhaitez échanger avec nous sur la formation « Devenir équicoach » ?
Bénéficiez d’un rendez-vous gratuit avec notre conseillère Virginie pour étudier votre projet et trouver un financement en cliquant sur ce lien.
Ou contactez-nous, et nous vous répondrons rapidement !