Aujourd’hui, rencontre avec Pauline Goujon et son parcours d’une entreprise du CAC 40 à équicoach. Elle s’est formée à l’équicoaching avec Les Carnets d’Éveil et elle nous raconte son expérience de l’équicoaching et sa vision de l’équicoaching en entreprise.
Sommaire
Comment as-tu découvert l’équicoaching ?
Quelle a été ta première expérience de l’équicoaching ?
Pourquoi as-tu choisi la formation Des Carnets D’Éveil pour devenir équicoach ?
Qu’as-tu particulièrement apprécié dans cette formation pour devenir équicoach ?
Quelle est ta vision de l’équicoaching en entreprise ?
Comment as-tu découvert l’équicoaching ?
C’est venu assez naturellement.
Je suis cavalière depuis plus de 30 ans : j’ai touché à de nombreuses disciplines, dans différents pays, j’ai fait des concours. Monter à cheval, pour moi, est une façon de descendre en pression et de prendre du recul. Quand on est au contact des chevaux, si on n’est pas calme et posé dans sa tête, si on n’est pas clair avec soi-même, ça ne peut pas marcher avec le cheval. Comme dans toutes relations humaines. Mais avec un cheval, c’est exacerbé et surtout immédiat.
J’ai essentiellement travaillé dans une multinationale du CAC 40, leader de son secteur. Un travail de l’ombre puisque j’ai évolué à différents postes d’assistante de DG au sein du Comex. À travers mes fonctions, j’ai aidé de nombreuses personnes – j’ai envie de dire presque malgré moi – qui venaient me demander des conseils 1 fois, 2 fois, 5 fois, 10 fois. Ça n’était pas une personne, ça n’était pas deux personnes, ce fut un grand nombre, sur de nombreux sujets divers, liés au business, mais aussi relationnels ou de développement.
J’ai évolué dans des niveaux très exigeants, très stressants, où tout va très vite et beaucoup de rigueur est nécessaire. Il faut aussi savoir que plus on monte dans la hiérarchie, plus on est seul pour prendre des décisions. La grande majorité est prise sans la totalité des informations nécessaires. L’intuition joue une part importante : c’est un mode de fonctionnement et il faut savoir l’écouter.
Pour différentes raisons professionnelles, je ne me sentais plus à ma place et ne voyais pas comment évoluer. En parallèle, j’ai eu un accident grave de cheval où j’ai failli y rester.
J’ai écouté mon intuition et me suis dit que c’était le parfait moment de faire quelque chose de toutes ces riches expériences.
J’ai repensé à tous les moments où des personnes venaient me demander des conseils. J’ai compris qu’être alignée avec moi-même était gage de sécurité pour mon entourage. J’étais bien dans mes baskets et sereine dans un environnement complexe pas très tendre. Je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à creuser.
Quelle a été ta première expérience de l’équicoaching ?
À force de « traîner » dans les écuries, peut-être aussi de passer des heures à observer des chevaux, je savais que l’équicoaching existait plus ou moins : l’homme qui murmure à l’oreille des chevaux, l’éthologie… mais sans savoir précisément de quoi il s’agissait.
J’ai mené ma petite enquête : j’ai regardé les premiers référencés sur internet. Je suis allée expérimenter une 1ère fois l’équicoaching et en suis sortie déçue, me disant « ça ne m’a pas chatouillé le bout de l’orteil. C’est un peu fade, moi j’ai besoin d’aller plus loin. »
Donc, j’ai de nouveau cherché sur internet et suis tombée sur Les Carnets D’Éveil. J’ai eu Sylvie au téléphone qui m’a un peu raconté et qui me dit au bout d’un moment : « Tu sais quoi ? Tu vas venir mettre les pieds dans le sable avec nous et tu verras bien comment ça se passe ! » C’est ce que j’ai fait.
Et là, pour la première fois depuis bien longtemps, je me suis sentie à ma place, sans être obligée de justifier quoi que ce soit avec une présentation PowerPoint de 20 slides. J’étais tout simplement dans un univers qui me parlait, dans un genre de bulle, mais pas seule. J’étais dans un ensemble, dans un contexte qui me faisait vibrer.
Alors j’ai dit à Hervé : « Je pense que je ne suis pas tout à fait le cœur de cible que tu formes habituellement. Mais pour moi, tout ça, ça me paraît juste une évidence. Je voudrais aller un plus loin. » Ça a été beaucoup une question de feeling avec Hervé et Sylvie. Il y a des moments où tu n’as pas besoin d’expliquer et de parler dans la vie !
Pourquoi as-tu choisi la formation Des Carnets D’Éveil pour devenir équicoach ?
Ce qui fait la différence Des Carnets D’Éveil, pour moi, est très simple : c’est une méthode humaniste. Moi qui sortais d’un cadre très business, c’était ce que je cherchais et ce dont j’avais besoin.
Avec Les Carnets D’Éveil, j’ai senti qu’il y avait des choses qui bougeaient, que ça me faisait progresser de manière positive, en profondeur et dans la bonne humeur. Il y avait une ambiance sérieuse de travail dans une atmosphère enjouée. Ce n’était pas contraint.
Chacun était libre d’avancer comme il le voulait. Bien sûr, il y a un programme, mais Hervé et Sylvie ont un fort degré d’adaptation. Et ça, pour moi, c’est essentiel.
Maintenant que je suis équicoach, je travaille dans l’écoute, l’analyse du besoin de l’autre, de sa capacité à progresser. L’humeur du groupe, l’envie d’avancer, le niveau d’énergie sont les indicateurs qui me font définir et adapter au fur et à mesure le déroulé d’une journée. L’intelligence relationnelle fait le reste.
L’équicoaching avec Les Carnets D’Éveil, c’est une expérience qui m’a apporté un sacré paquet d’émotions que je n’avais pas vécues depuis longtemps. Je me suis éclatée, ça m’a poussée dans des zones inexplorées et j’en ressors vraiment grandie.
Qu’as-tu particulièrement apprécié dans cette formation pour devenir équicoach ?
Moi, je suis un triangle qu’on a essayé de faire rentrer dans la forme du rond pendant des années, comme dans les jeux pour bébé. J’étais celle qui soulevait le tapis pour savoir ce qu’on pouvait faire de la poussière en dessous.
J’ai apprécié le fait de pouvoir être vraiment moi-même sans tricher, de pouvoir assumer mon unicité.
Ça rend les choses beaucoup plus simples, plus faciles parce qu’on arrête de se forcer, de dépenser une énergie folle à faire semblant d’être quelqu’un qu’on n’est pas. Tout est plus fluide, plus harmonieux. Je me suis détachée des jugements des autres et des comparaisons sans fin.
C’est une formation où on peut sortir des rails. Hervé et Sylvie savent très bien le gérer. Ils te laissent t’échapper là où tu veux, et ensuite ils te disent : « OK. Qu’est-ce que tu fais de tout ça maintenant ? » J’ai trouvé cette approche vraiment intéressante et très riche.
Ils sont très compétents pour bouger le curseur en fonction de la personne qu’ils ont en face. Il y a des gens à qui tu poses deux questions, ils sont chamboulés. D’autres, tu en poses dix, ils n’ont toujours pas progressé. « OK, on va poser la onzième ! »
J’ai beaucoup appris et puis j’ai été super bien accompagnée par Sylvie et Hervé qui ont su me pousser dans mes retranchements quand j’essayais de faire de l’autruche.
Sans omettre la partie théorique sur l’intelligence émotionnelle et relationnelle de qualité. Les méthodes apprises sont riches et je me rends compte au quotidien de ce que les cours en salle m’ont apporté.
Enfin, le mémoire (une quarantaine de pages) m’a aussi incitée à regarder dans mes rétroviseurs, à réfléchir au chemin parcouru, et m’a demandé un ultime effort, parce que ça faisait quand même quelque temps que je n’avais pas rédigé !
En équicoaching, on apprend en continu, c’est un chemin sans fin, car chaque séance est différente. L’imprévu y règne en maître mot, et donc sa gestion avec. C’est ce que je trouve magique ! Moi, j’ai besoin de me nourrir, j’ai besoin d’apprendre régulièrement. Et c’est une remise en question permanente : c’est chouette aussi !
J’ai aussi rencontré des personnes que je n’aurais pas croisées sans cette formation, avec des profils atypiques. J’ai appris à accepter de me laisser surprendre par les autres et d’apprendre de l’apprentissage des autres, côtoyer des personnes qui se livrent, qui partagent – ce qui n’était pas mon quotidien dans mon job d’avant !
J’ai découvert qu’on pouvait avoir une progression individuelle dans le collectif tellement plus puissante. Je suis convaincue par la force du collectif. Je pense que seul, tu ne vas nulle part.
Et j’ai beaucoup apprécié l’université d’été de l’équicoaching ! Il y avait des personnes que je ne connaissais pas avant et avec qui j’ai échangé très vite comme si on se connaissait depuis longtemps, et sur des sujets comme on ne le fait parfois même pas avec des amis proches. Les Carnets D’Éveil, c’est très fédérateur.
Quelle est ta vision de l’équicoaching en entreprise ?
J’ai vu l’entreprise de l’intérieur et je pense pouvoir dire que les gens ne vont pas bien. On est dans un fort individualisme pour espérer pouvoir performer. Mieux vaut ne pas partager parce qu’on ne sait jamais si ça peut servir à l’autre. Le distanciel et les écrans n’arrangent rien…
Les gens sont en quête de sens, mais ont peur : c’est entretenu par la géopolitique, l’infobésité, l’appauvrissement des échanges et la qualité des liens. Le réflexe est de replier sur soi-même, parfois même de ne plus se lever le matin de peur qu’il arrive quoi que ce soit.
C’est pourquoi les entreprises recherchent des moyens de changer, de transformer. D’où l’équicoaching.
Mais l’équicoaching est facile à vendre, et difficile à acheter !
Les grandes entreprises s’aperçoivent que la méthode est puissante et s’interroge quant à leur utilisation. L’équicoaching peut faire bouger des curseurs. Tout le monde veut bien du changement et de la transformation. Mais par contre, si ça peut juste transformer les autres, et pas soi-même, c’est quand même plus confortable !
Les entreprises moyennes, plutôt challengers, sont plus facilement enclines à se remettre en cause et à faire bouger les curseurs en interne pour s’améliorer et se rapprocher des leaders.
À qui conseiller l’équicoaching ? Aux DRH, aux sportifs, aux entrepreneurs, aux dirigeants, aux curieux, aux audacieux, à ceux qui ont envie de se réinventer, de progresser sur eux-mêmes et dans leur job, de sortir des sentiers battus. Sans oublier les coachs qui peuvent compléter leur offre avec cette expérience unique.
L’équicoaching, c’est la spirale qui tire vers le haut. Comme tu es mieux dans tes baskets, tu es plus confiant. Comme tu es plus confiant, tu es plus ouvert à d’autres, dans l’échange, dans la construction, dans la performance, et ainsi de suite. Et avec naturel !
Alors pourquoi pas vous ?
Comme Pauline Goujon, vous vous posez des questions sur l’équicoaching ? Vous souhaitez échanger avec Sylvie sur la formation « Devenir équicoach » ?
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